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 Zachaël Policasme [ Saltimbanque ]

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2 participants
AuteurMessage
Zachaël Policasme
Saltimbanque
Zachaël Policasme


Masculin Nombre de messages : 5
Citation : Trop de mélanges ça tue les couleurs.
Date d'inscription : 15/10/2006

Zachaël Policasme [ Saltimbanque ] Empty
MessageSujet: Zachaël Policasme [ Saltimbanque ]   Zachaël Policasme [ Saltimbanque ] EmptyLun 16 Oct - 11:35

Identité


Nom : Policasme
Prénom : Zachaël
Surnom : « Policasme »
Âge : 17 ans
Date de naissance : le 10ème soir de Flamerades.
Race : Humain
Rang : Saltimbanque


Physique


Description : Un parfum de sucre et de fruit, une démarche légère et dansante … Qui paraîtrait plus volatile dans ce monde, que Policasme ? Fils du hasard, des plaisirs de la jeunesse. C’est le sang d’un étranger qui coule dans ses veines. Etranger auquel il doit sa peau dorée et sans cesse brûlante, cette folie, cette joie de vivre en lui qui jamais ne s’éteint. Qu’importe la fin quand on est jeune et insouciant, même si demain n’arrive jamais, il vaut mieux sourire à l’instant présent que mourir à l’avance. La joie se lit sur son visage fin, tout comme la gentillesse et la générosité. C’est un regard vif et brûlant qui se plante dans le vôtre quand vous daignez y poser votre attention. Un regard intelligent et curieux où persiste encore un brin de l’enfance, sous sa forme la plus innocente et la plus naïve. Un regard aux prunelles différentes, la gauche brune et l’autre d’un vert unique et profond. C’est de sa mère, fille du pays, qu’il tient ses cheveux d’un blond de sable, portés à hauteur d’épaules à peu près mais souvent couverts et retenus d’un turban, chapeau ou autre coquetterie qu’il trouve ou se fabrique. Comme elle, il a le nez droit, la bouche fine et les pommettes saillantes. Moyennement grand, Policasme est élancé et tout en muscles depuis toujours. Fin cependant, il n’arbore une musculature que délicatement déliée.
Il s’habille pauvrement, en fonction de ses moyens, de ses revenus aléatoires. Porte des anneaux d’oreille, colliers et bracelets qu’il confectionne avec tout un tas de choses pouvant faire office de perles, qui en s’entrechoquant l’accompagnent dans ses danses et dans le moindre de ses pas, faisant de lui un garçon rarement silencieux.


Psychologique


Description : Simple, léger et insouciant. Créatif, rêveur et curieux, optimiste, heureux de vivre et amoureux de chaque chose, ami de tout individu qu’il soit bon ou mauvais. Ne voyez là qu’un état d’esprit, pas de la naïveté. Juste un besoin d’être en harmonie avec tous, d’accorder le pardon à qui le demande sans aucune rancune. Policasme, le garçon sans haine … Il aime prendre le temps de vivre bien qu’il ait souvent l’air pressé. Pressé de voir d’autres choses, toujours plus de choses avant que le temps ne s’arrête. Tomber à pic sur l’événement merveilleux qui ne durera que quelques secondes, découvrir la personne qui voudra d’une amitié sans faille et sans fin. Découvrir, toujours une personne de plus, qui émergerait de l’indifférence générale pour enfin comprendre que c’est l’union qui fait la force.
Vous l’aurez compris, il n’est que gentillesse, et générosité. Protecteur, fidèle. Tendre dans ses sentiments et intense dans ses relations. S’il n’a pas les mots qu’il faut, il aura toujours le geste. Le geste … Il parle avec beaucoup de gestes, semble toujours en mouvement comme un acteur dans un jeu sans fin. Il est assez théâtral, en bon saltimbanque, trouve toujours le moyen de se mettre en scène. Il est extrêmement sensible à tout ce qui touche les cinq sens, en particulier le toucher. Les contacts physiques le rassurent, lui transmettent des émotions.
Son souhait le plus cher :Continuer, survivre.


Histoire


Ah, mon grand-père ! Si vous avez aujourd’hui l’immense honneur de parler au saltimbanque Policasme, c’est à lui que vous le devez ! Oh, combien d’heures ne passa pas ce vieil ensorceleur à m’apprendre la musique et la danse, l’art du jonglage et de savoir parler fort. Combien de nuits ne passâmes-nous pas à chanter jusqu’à ce que nos voix s’étouffent de fatigue !
Lorsqu’il me recueillit, j’avais quatre ans il me semble. Il n’avait pas assez de savoir pour ne serait-ce que m’apprendre à lire ou à compter. Il n’avait pas non plus assez d’argent pour m’offrir la culture d’un de ces précepteurs de la ville. Il ne savait que l’histoire de notre vieux monde, et lorsqu’il s’asseyait près du feu pour déballer ses souvenirs, de tous les badauds qui entraient par la porte cassée de notre palace, bien qu’étant le plus jeune, c’était de loin moi le plus attentif et le plus passionné. Vous savez, mon grand-père avait ce don, ce pouvoir qui faisait que vous frissonniez au son de sa voix, trembliez à la moindre intrigue et riiez de soulagement quand enfin il vous lâchait le dénouement. Avec ce petit sourire amusé, qui vous prouvait qu’il était pleinement conscient de l’état dans lequel il avait mis votre esprit … Oui, mon grand-père était un homme comme ça. C’était un conteur hors pair.
Je l’ai toujours connu vieil homme, et sous la même apparence. Durant les douze années où je l’ai côtoyé, il est toujours resté pareil, égal à lui même en chaque situation. Mon grand-père était donc un vieil homme, assez tassé, assez petit … Un peu comme moi aujourd’hui. Sauf que moi, Policasme dernier du nom, je ne suis ni tassé, ni bossu. Oui parce qu’il avait une grande bosse dans le dos, et marchait courbé, à l’aide d’une magnifique canne en chêne massif. Je crois bien qu’elle était magique. Il avait de longs cheveux argentés qui se confondaient avec sa barbe, et elle descendait au moins jusqu’à ses genoux. Il avait aussi de grands pieds tournés vers l’intérieur, des genoux cagneux, des mains aux longs doigts osseux qui ressemblaient à de grandes araignées blanches veinées de bleu. Oh qu’il était maigre et vieux, presque poussiéreux comme un livre antique … Mais son regard aussi pur que le ciel de Flamerades était vif et doté d’une intelligence digne d’un grand sage. Je crois bien que ce vieillard peu estimé des gens de la ville était doté de pouvoirs. De pouvoirs magiques, bien entendu ! Tout ce qu’il me reste de lui n’est qu’une culture artistique, quelques talents d’homme de théâtre, de garçon à tout faire. Je suis doué de mes mains, doué de mon esprit même sans votre savoir littéraire et algébrique. Mais jamais mon grand-père n’a voulu m’enseigner la magie. Et je ne l’ai pas dans le sang.

Le jour où mon grand-père mourut est, j’en suis certain, le pire de tous mes souvenirs. La mort, sur sa toile, avait silencieusement tissé le piège vicieux qui mettrait fin à la vie de mon cher, de mon tendre et aimé vieux Policasme. C’était le soir, un soir glacial et venteux. Nous mangions avec un appétit de pauvre la maigre soupe que j’avais soigneusement préparée. D’abord j’avais été à la réserve prendre les plus beaux légumes qu’ils nous restaient de la belle saison, je les avais joliment épluchés, épépinés, et découpés pour enfin les mettre dans la marmite de leur dernier bain. Ils avaient cuit tout doucement et ce durant tout l’après-midi, emplissant notre vieille baraque d’un doux fumet qui faisait rugir le ventre de gourmandise avant tout. Et quand je l’eus servi, ce délicieux potage, quel beau sourire se dessina sur le visage ridé de mon vieux.
La faim était au rendez-vous, avec bien sûr le silence de deux convives qui savourent. Et puis, le vieux Policasme a dit d’un coup, tout bas, qu’il avait mal dans le cœur. J’ai à peine eut le temps de lever les yeux pour le voir, que les siens se révulsaient et qu’il tombait le nez à pic dans son assiette …
Du haut de mes seize ans, je n’avais jamais vu mon grand-père dans un état autre que son éternelle jovialité, avec cette petite touche de mystère à peine brumeux dont il s’entourait. Même dans les instants les plus graves, j’avais toujours su dénoter la malice dans le fond de son regard.
J’avais toujours su.
Et ce jour là, je savais encore.
Je savais que c’était la fin, que cette image de Policasme se noyant dans son potage était la toute dernière que j’aurais de lui. Je savais qu’il ne se redresserait pas avec un petit sourire rusé, la barbe dégoulinante, pour me dire de sa voix rauque, qu’une fois de plus, il m’avait bien eu. Mais croyez-moi, ce n’était pas faute de l’avoir espéré.
Alors ma fierté retenant les larmes dans mes yeux, je l’ai d’abord sorti de là, et couché sur le sol. Je l’ai habillé de sa plus belle robe, j’ai lavé son visage détendu et brossé sa longue barbe d’argent. Ces soins me prirent bien une heure, une heure pénible où le silence agressif me hurla dans les oreilles. Je l’ai emmailloté dans un drap blanc, après avoir attaché à son cou son seul bijou, une chaînette d’or qu’il tenait de sa mère il me semble. Et puis, enfilant une longue cape, je suis sorti courageusement, creuser un grand trou dans la terre gelée. Les heures passèrent vite en compagnie de ma pelle d’acier. Les heures passèrent vite, dures et suantes, pénibles, tuantes. Quand je fis enfin glisser le corps de mon grand-père dans la fosse, la lumière pointait à l’horizon, mon front dégoulinait et mes mains tremblaient. Et il me fallut encore presque autant de temps pour l’ensevelir sous la terre et la neige, les caillasses. Quand tout fut terminé, je plantais la canne dans le sol, juste à l’endroit où il se trouvait, six pieds sous terre. Et sur un rocher que j’amenai spécialement là, j’écrivis son nom, de mon écriture maladroite. Je m’efforçai de rassembler tous mes souvenirs pour bien orthographier son prénom et son nom.
Finalement, sur le rocher, on ne peut lire que « p o l i c a s m e ». Puisque de toute ma mémoire, je n’ai jamais entendu prononcer le prénom de mon grand père.

Je suis resté longtemps encore dans cette vieille baraque. Je me suis fait peu à peu à la solitude. Chaque jour me rappelait sans cesse que mon grand-père ne vivait plus ici. Il n’y avait plus son pas claudiquant sur le plancher craquant, plus son odeur dans chaque chose. Cette magie qui lui appartenait avait disparu. A mes yeux, il n’y avait plus rien. Et c’est cette évidence qui m’a poussé à rejoindre la ville, peu après que j’eusse célébré mes dix-sept ans.
Je suis parti, à pieds, le long des chemins jusqu’à la cité. Je n’avais pas même avec moi quelques pièces, quelconques affaires personnelles. Des vêtements sur moi, un change dans un vieux sac à mon épaule. Et dans ce même sac, la flûte de bois brut avec laquelle j’avais appris la musique. J’offre depuis, mes services aux citadins, je sers dans les auberges quand on veut bien me payer mais la plupart du temps, je suis dans les rues et ère de ville en ville, vivant de musique, danse, jonglage, exhibitions de bêtes ou autres pitreries qui attirent la clémence des badauds.


Un peu plus


Arme : aucune
Pouvoir magique : aucun
Autre : Il ne se sépare jamais de sa flûte.
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http://dragondragoon.heavenforum.com/viewtopic.forum?p=942#942
Maître du jeu
Être suprême et incontestable
Maître du jeu


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Date d'inscription : 19/02/2006

Zachaël Policasme [ Saltimbanque ] Empty
MessageSujet: Re: Zachaël Policasme [ Saltimbanque ]   Zachaël Policasme [ Saltimbanque ] EmptyLun 16 Oct - 17:37

Perfect! a14
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Zachaël Policasme [ Saltimbanque ]
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