Nom: Roeseden
Prénom: Shiralë Asunia
Surnom: Elle déteste ça. Il ne faut pas s’aviser de lui donner un surnom…
Âge: 26 ans
Date de naissance: Troisième jour de Winadess (24 février)
Race: Humaine
Rang: Général de la Chevalerie
Physique
Description: L’image de la guerrière parfaite, si elle avait été faite sur le tard, aurait probablement été inspirée de Shiralë. Son visage triangulaire aux traits tirés, probablement à cause de l’entraînement excessif qui lui permît de s’élever au rang qu’elle occupe, n’altère pourtant en rien à sa beauté presque sauvage. À l’air toujours sérieux, mais éternellement calme, elle semble être beaucoup plus sévère qu’elle ne l’est vraiment. Ses longs cheveux ont une couleur sans égal, qui oscille entre le châtain très clair et le rose cuivré, et descendent jusqu’à sa taille. Par contre, elle préfère largement les attacher, surtout sur le champ de bataille. Elle préfèrerait que personne ne passe une épée au travers… Enfin.
Quant à ses yeux… Disons que ce n’est pas très harmonieux, les couleurs de ses cheveux et de ses yeux ensemble. Mais ça fait ressortir le magnifique bleu lagon de ses iris. Elle ne se maquille jamais, mais ses cils sont très fournis, ce qui porte à croire qu’elle porte une ligne noire autour de l’œil.
Malgré le fait qu’elle soit entraînée au même titre qu’un homme, elle n’est quand même pas privée des ses attraits féminins. Il faut l’avouer, sa silhouette arrogante aux courbes bien définies la tient bien loin de la ligne de la masculinité. Au physique bien taillé, elle a sans doute une musculature plus grande que la majorité des femmes de ce bas monde, mais on ne la croirait pas brute pour autant.
Un brin excentrique, elle porte des tatouages un peu partout sur le corps. En fait, elle en a trois : un immense signe tribal au milieu du dos, un petit mot dans une langue inconnue sur la nuque (qui se trouve être son prénom en étrange symboles) ainsi qu’une imitation de bracelet sur le poignet droit. À noter qu’elle est anosmique, et qu’elle n’a donc jamais senti l’odeur des fleurs, ni goûté la saveur ensoleillée des pommes de montagne. Situation à plaindre, mais elle en est bien contente lorsqu’elle est exempte de sentir les odeurs de cadavres en putréfaction sur un champ de bataille…
Psychologique
Description: On la dit sérieuse; elle est une amatrice de fêtes bien arrosées. On la dit sadique; elle est douce comme un agneau. On la dit impitoyable; c’est la première à donner une deuxième (voire troisième ou quatrième) chance.
Souvent, on se trompe sur les gens, mais Shiralë en a vraiment entendu de toutes les couleurs sur son compte. En fait, elle est une masse de contradictions, voilà pourquoi les gens ne savent plus quoi penser à propos d’elle. Tout dépendant des situations, elle peut changer d’attitude du tac au tac. Lunatique comme personne, comme qui dirait.
Mais en règle générale, c’est une personne attentionnée qui ne tarit pas de services et d’offres pour les autres, même si, parfois, elle paraît égoïste et égocentrique. C’est aussi une femme très proche du peuple, qui adore les enfants, mais qui n’endure pas les marchands collants, auxquels elle n’hésite pas à donner une bonne baffe.
Cultivée et intelligente (ce ne sont pas ses manières de grosse brute qui le traduiraient, j’en conviens), elle est très intéressante à écouter parler. Cependant, elle préfère écouter les autres plutôt que s’embarquer dans de grandes conversations à n’en plus finir. Sauf quand on touche des sujets qui lui tiennent à cœur; là, elle devient un véritable moulin à paroles.
Sa psychologie compliquée ne fait pourtant pas d’elle quelqu’un de complexe. Soit elle vous hait, soit elle vous aime, c’est aussi simple que ça. Elle n’aime pas les embrouilles, mais les cause souvent, à son plus grand dam. Peu perfectionniste, elle se contente du principal, et n’aime pas s’occuper des choses sans intérêt. Elle mange n’importe quoi, boit n’importe quoi, et c’est souvent ce qui la pousse à faire des excès de boisson… qui résultent souvent à une bagarre ou des conneries souvent fatales pour sa réputation.
Malgré tout, Shiralë reste une jeune femme attachante et attachée aux autres. Elle n’accorde pas facilement sa confiance, son intuition de chevalier lui disant toujours d’attendre, mais il suffit de presque rien pour la cerner et apprendre à apprécier ses paradoxes.
Son souhait le plus cher: Goûter une poignée de myrtilles.
Histoire
- Khaasis ! Je refuse que tu gardes cet enfant ! hurlait un homme, furieux.
Les temps étaient durs, et il était difficile d’être mercenaire. Les femmes refusaient de s’attacher à des hommes de passage, et même si elles avaient voulu, elles craignaient trop pour la vie de leur amant. Et c’est bien pourquoi, un soir, un des représentants de cette profession s’arrêta dans un bar, où il chopa au passage une jeune femme presque ivre. Évidemment, il est aisé de deviner ce qui ce passa en cette chaude nuit d’été. Le jour d’après, il était déjà parti lorsqu’elle se réveilla, la laissant dans la plus grande interrogation. Elle ignorait tout de cet homme : son nom, sa profession, sa ville natale… Mais elle ne s’en fit pas.
Finalement, il advint que la jeune femme d’à peine dix-huit ans tomba enceinte de cet homme dont elle ne se souvenait plus du visage. Ses parents s’opposaient à sa volonté d’empêcher la Faucheuse de prendre l’enfant qu’elle mettrait au monde. Elle s’exila donc chez sa meilleure amie, qui lui fournit logis et nourriture contre rien. Pendant neuf mois, elle y vécut, faisant quelques travaux ménagers pour aider sa salvatrice, qui faisait tout pour qu’elle ait la meilleure vie possible.
Lorsqu’elle donna enfin naissance à une petite fille, elle dut changer de domicile, se sentant trop mal à l’aise d’accaparer les nuits de sa meilleure amie avec les cris du bébé. Prénommée Shiralë, « celle qui rêvait » Asunia « bénédiction », l’enfant était calme, mais semblait être hantée par de terribles cauchemars la nuit. Même plus vieille, elle continuait de pleurer pour ce qui semblait n’être rien. C’est lorsqu’elle eut l’âge de comprendre et d’expliquer qu’elle raconta à sa mère les cauchemars qu’elle subissait. Elle voyait d’étranges créatures raser de la Terre toutes les personnes qui avaient, tôt ou tard, volontairement ou non, fait quelque chose de mal. Ça la mettait très mal à l’aise d’avoir à dire ça à sa fille, mais Khaasis l’assura que ce n’étaient que des rêves, même répétés.
C’est justement pour cette raison que la jeune fille, âgée maintenant de 12 ans, décida de s’enrôler à l’école de la Chevalerie. Parmi les seules filles, elle était souvent agacée par les garçons, qui la croyaient inapte à être Chevalier. La vie n’était pas facile pour elle, mais elle n’abandonna pas et continua son ascension, sans grande amitié près d’elle. Pourtant, plusieurs années plus tard, lorsqu’elle devint Chevalier, personne n’aurait pu s’opposer à la décision qu’avait prise le conseil. Elle méritait définitivement ce titre, et malgré son sexe, elle n’avait rien de moins que le reste des Chevaliers.
Elle venait de sortir de l’école lors de l’assassinat du Seigneur de la Chevalerie (merci Aethan hehe). Dieu ait son âme, elle n’en fut pas plus atterrée, mais crut tout de même qu’il se passerait quelque chose de pire, qui chamboulerait son existence. Quelque chose qui changerait sa vie pour l’éternité. Elle ignorait ce que c’était, mais ce quelque chose lui tiraillait les entrailles, et cela finit même par l’empêcher de dormir bien pendant quelques jours. Finalement, elle apprit le jour d’après que le Général de la Chevalerie avait eu un accident, et que son cheval devenu fou l’avait piétiné presque à mort. Paralysé à vie, presque légume, sa dernière volonté était qu’elle prenne sa place. Tout cela l’affectait beaucoup plus, puisque cet homme avait été son mentor durant toutes les années qu’elle avait passées à étudier.
Elle eut du mal à bien prendre le fait qu’on la réclama pour prendre son poste. D’abord, elle était une femme, et tout ce que les gens disaient à propos d’elle commençait à lui monter à la tête. Elle n’avait peut-être pas les capacités pour le faire… Mais pour honorer la mémoire de son maître, elle ne refusa pas, et assure depuis peu, maintenant, le poste de Général de la Chevalerie. Shiralë tente de ne pas décevoir son maître qui, elle en est certaine, la surveille de là-haut.
Un peu plus
Arme: Il dépend de la situation. Elle utilise soit ses chakram (longue portée) lorsqu’elle monte son étalon, ou une simple épée, généralement lorsqu’elle est à cheval.
Pouvoir magique: Elle n’en a pas. Ou du moins, c’est ce qu’elle croit. Son pouvoir pourrait être de posséder une intuition hors du commun, qui évite souvent des accidents mortels. Mais elle refuse de le considérer comme un pouvoir magique.
Autre: Elle possède un cheval dressé pour le combat, Skeain. Il a une magnifique robe et des crins parfaitement noirs. Elle est aussi anosmique, ce qui l'empêche de sentir ou goûter quoi que ce soit.
