Dashel Sceau du vent
Nombre de messages : 9 Citation : Des mots qui pleurent, des larmes qui parlent... Date d'inscription : 15/10/2006
| Sujet: Dashel [Sceau du Vent] Jeu 19 Oct - 15:11 | |
| (Pfiou c’est looong =.=, ça me fatigue moi, ces grandes présentations. Bien que la mienne soit plus courte que celle de certains)
~Identité~ Prénom: Dashel Surnom: Dash’ pour les intimes, la Clef pour les plus sérieux Âge: 19 ans Date de naissance: 17 Soradess 1815 Race: Humain Rang: Sceau du Vent
~Physique~ Description: Dashel possède un physique tout à fait agréable à la vue. Du haut de ses seuls dix-neuf ans, il n’a pas la carrure d’un gladiateur. On pourrait même dire qu’il n’a pas la carrure d’un garçon de son âge. Frêle, voilà ce qui le désigne bien. Sa taille moyenne (disons environ 1m70) n’est pas suivie par son poids plume (hum... On va dire 53kg). Il est léger, léger comme le Vent... Et agile de surcroît, ce qui compense son déficit de force. Ses membres fins et longilignes inspirent la grâce à quiconque. Sa souplesse n’est plus à démontre, danseur dans l’âme et dans son corps. Son regard perçant se traduit dans des prunelles d’un bleu-vert profond. Pas forcément pour jouer en sa faveur, ses deux grands yeux sont expressifs, très voire même trop. Il lui est difficile de cacher ce qu’il ressent. Sans compter que ses iris captivants sont ce que l’on remarque le plus sur son visage pâle comme la neige. Inconvénient à nouveau quand on sait que ce blanc immaculé se teinte vite de rouge quand l’occasion s’y prête. Ses traits sont fins et fluides. Rien n’y accroche vraiment le regard, son nez petit et droit, son menton fin et lisse, ses pommettes pas trop saillantes. Banal quoi. Sauf peut-être ses cheveux d’un blond platine coupés un peu en n’importe quoi, qui tombent en pointes sur ses traits clairs et voilent sa nuque pour chuter légèrement en dessous de ses épaules. Son maintien est droit et noble mais quelque chose en lui donne clairement idée de son introversion et de sa fragilité.
~Psychologique~ Description: En tant que Sceau, on aurait tendance à le voir courageux et brave. C’est ce qu’il est au fond, si l’on ne prend pas en compte son manque de confiance en soi et sa fragilité émotionnelle. Il paraît toujours timide au premier abord, même s’il aime converser. Il a toujours du mal à s’ouvrir aux autres, sauf à ceux qui savent le mettre en confiance. Pour cela, il suffit d’être doux et prévenant, protecteur et affectueux avec lui (rien que ça ? lol). On dit souvent de lui qu’il est encore un enfant. Ce qui le blesse profondément. Car il fait des efforts chaque jour pour être plus fort, plus robuste, plus mature. Car immature, il le parait grandement malgré que ce ne soit pas le cas. Il a besoin d’affection et de présence. D’ailleurs il est assez câlin, ce qui lui vaut la moquerie de certains de ses camarades. La solitude lui fait peur. Peut-être parce qu’il sent au fond de lui que sa vie est en danger. Il est souvent fasciné par des choses futiles, habituelles. Il faut toujours quelqu’un derrière lui pour le remotiver, le rassurer, et surtout le protéger. Car Dashel est un brin naïf et cela peut lui jouer des tours. Il n’est pas agressif. D’ailleurs si vous lui témoignez de l’hostilité il ne cherchera pas à envenimer les choses ou à se venger. Il se sentira triste et fera tout pour vous plaire et/ou se racheter même s’il n’a rien fait de mal. Il peut paraître ennuyeux de niaiserie ce qui n’est pas le cas. Chiant et perfectionniste font partie de ses défauts. Trop collant ? Oui aussi. Il reste malgré tout quelqu’un de très attachant. Sa persévérance le pousse à faire de conséquents efforts et à prendre sur lui-même. Il sait ce qu’une lourde tâche pèse sur ses épaules maigrelettes et tente d’en être à la hauteur. Il sait se montrer très courageux quand la situation l’exige.Son souhait le plus cher:Quitter la Citadelle du Vent.
~Histoire~ Laïna avait tout perdu un soir de Noradess. Ses parents et sa petite sœur avaient brûlé sous ses yeux dans la maison où ils tenaient logis. Un accident ? Peut-être, peut-être pas. Le hasard ? Ou le Destin... Il était tard, en plein milieu de la nuit. Une sensation d’étouffement avait dérangé la fillette dans son lit, sans pour autant la tirer de son sommeil. Ce sont les cris de sa mère et de son père qui l’éveillèrent. En ouvrant les yeux, elle fut confrontée à un brouillard opaque et irritant. Prise d’une toux incontrôlable et paniquée, elle sortit en courant de sa chambre. Par chance, elle atteint rapidement la sortie. Elle reprit son souffle dans l’herbe fraîche. Croyant retrouver ses parents à l’extérieur, elle fut frappée de plein fouet par la réalité. Après avoir jeter des regards anxieux un peu partout aux alentours, elle venait de réaliser que ses parents et sa sœur étaient encore à l’intérieur. Elle entendit son père crier à sa mère de sortir, qu’il allait chercher leur fille coincée à l’étage supérieur. Mais à peine eut-il fini qu’un fracas assourdissant retentit. La frêle maison, constituée principalement de bois, s’effondrait sous la torture des flammes. Elle les entendit hurler... Puis plus rien. Plus rien jusqu’à l’aube, quand une caravane de nomades trouva la fillette agenouillée, traumatisée, parmi les cendres encore fumantes. Ils comprirent ce qui s’étaient passés et décidèrent de prendre avec eux l’orpheline. Avant de partir, elle ramassa un objet, indemne parmi les décombres : une chaîne en or, agrémenté d’un pendentif d’un bleu saphir. Elle appartenait à sa mère. Elle le gardait dans une petite boîte de sa chambre... Elle resta muette longtemps. Son seul moyen d’expression, la danse. Elle l’apprenait avec une des matriarches de la troupe. Agile, gracieuse, et belle. Quand elle virevoltait sur la place du village personne ne pouvait détacher son regard d’elle. La danse, elle n’avait que ça. S’exprimer à travers ses pas et le rythme. Faire sortir d’elle ce besoin d’extériorisation. C’était sa façon à elle de soulager sa peine. En grandissant, elle devint excellente en la matière. On venait de loin pour voir danser lors des spectacles, la Danseuse. Elle grandit ainsi, protégée et aimée de sa famille d’adoption, cette troupe de gens du spectacle.De très nombreuses années plus tard, sa vie prit un nouveau tournant.Personne ne se souvenait réellement de lui. Si on questionnait les proches de Laïna, ceux-ci ne savaient vraiment quoi répondre. Un grand blond disait-on. Un rôdeur à l’allure de magicien. Il était apparu un jour puis était reparti. Rien de bien extraordinaire.Perdu au milieu de la foule, il n’avait pas réussi à détourner ses yeux de Laïna, de son regard noir comme l’ébène, de ses longs cheveux qui ondulaient comme elle sous les assauts du vent. Il alla à sa rencontre quand son numéro fut terminé, ne prenant pas la peine de voir ceux des suivants. Elle accepta de passer un moment avec lui. Et ils parlèrent, parlèrent, parlèrent. De tout, de rien. De la Vie, de la Mort. Dans un champ, dans la rue. Tous deux voyageurs, ils visitèrent ensemble la ville, attendant le lendemain qui les porteraient vers des horizons lointains et divergents. Il devrait aller dans une direction, elle dans l’autre. Ils passèrent la nuit ensemble. La vie était ainsi faite.Dès le lendemain la caravane de nomades partit vers la ville suivante. On ne revit plus jamais celui que l’on voyait à présent dans le regard brillant de Laïna.Le Destin voulut qu’un fils naisse de cette brève union. Il vit le jour en Soradess, bon présage. Dashel, c’est le prénom qu’elle lui donna. Juste Dashel. Elle ne connaissait pas le nom de son géniteur. Si un jour il devait avoir besoin d’un patronyme, il prendrait celui de sa mère. Ce jour n’arriva jamais. Il devint vite la coqueluche de toute la troupe, et même du public. Un garçon adorable, c’est ce qu’il était. Il avait hérité du physique de son père, au détail près qu’il était un peu faible, et ce depuis sa naissance. Affectueux, souriant, agréable, plein de vie... Il transpirait de grâce. On remarqua dès son plus jeune âge qu’il possédait le talent de sa mère. Elle ne tarda pas à l’inclure dans ses spectacles. Puis il finit par danser seul. Il hypnotisait les foules. Plus qu’un talent, les gens étaient loin de se douter que ceci était un pouvoir bien spécifique à Dashel. On disait aussi de lui qu’il avait la voix d’un ange...Un jour, un messager de la Chevalerie aborda la troupe qui avaient arrêté leurs roulottes sur le bord d’un chemin, non loin d’un petit village. On avait entendu parler d’eux. Notamment grâce à la renommée de Dashel. Ce dernier était alors âgé de 10 ans. La Chevalerie organisait une fête pour la révélation des trois gardiens des Sceaux. Il fut décidé que Dashel, très habile dans son art, captiverait seul le public composé de Chevaliers, des trois Sceaux, et d’autres personnes plus ou moins importantes et influentes. On l’emmené donc au Sanctuaire Blanc pour que s’y déroule sa prestation. Il en fut très impressionné. Il savait que c’était un tel honneur, et devant de telles personnes ! Cela ne l’empêcha pas, une fois lancé sur la piste, d’émerveiller l’audience. Il les voyait, assis tranquillement auprès d’un grand homme brun, les trois gardiens. Ils étaient si jeunes, encore des enfants. Leur vision provoqua chez lui une réaction qu’il n’avait jamais éprouvée. Il était comme en transe, dansant en harmonie avec l’air et l’espace. Il avait l’impression d’être à, parce qu’il devait y être, parce que tout avait été calculé ainsi depuis toujours. Il n’avait même plus à se forcer pour la chorégraphie, tout semblait si fluide, si simple, et lui comme porté par le vent. Il ne vit pas le temps passer et quand la musique chuta, il eut la brutale sensation de redescendre sur terre. Une salve d’applaudissements émerveillés, un brouhaha de félicitations, puis il salua la foule et se retira de la scène de pierres blanches, tout ému et troublé. Troublé oui, c’était le mot qui correspondait le mieux à son état. Il regagna le petit espace privé qu’on lui avait gentiment assigné pour l’occasion. Il aurait bien aimé que sa mère soit là. Mais elle ne tarderait pas, elle était parmi le public. Assis sur un petit canapé couvert de soie, il attendit sagement. Quelqu’un arriva. Plein d’espoir, il pensait voir arriver sa mère. Mais ce fut une personne toute autre. C’était l’homme, le brun, celui qu’il avait vu auprès des Gardiens. Il pénétrait calmement l’espace, un sourire doux aux lèvres. Il inspirait la gentillesse et Dashel lui accorda sa confiance dès que son regard bleuté se plongea dans le sien. Orphen, c’était son nom. Il commença par lui parler de sa représentation, le félicitant. Puis il dériva sur la Prophétie, puis les Gardiens des Sceaux puis... Une longue discussion s’en suivit à la fin de laquelle Dashel se sentit terrorisé. Orphen était en train de lui dire que lui, petit blond chétif, inculte et simple danseur, était l’un des sept Sceaux. Mais au fond de lui il l’avait bien ressenti, cette étrange sensation en les regardant, eux trois, inconsciemment persuadé qu’il avait sa place parmi eux. Puis tout alla si vite. Il dut faire ses aurevoirs à sa mère puis intégrer le sanctuaire blanc. Il fut présenté à ses trois camarades. Peu de temps après, ils furent rejoints par Aramis, un nouveau gardien. Puis le temps passa, si vite... Entraînement, combats, magie... Ils rencontrèrent même la Déesse, Dashel avait 12 ans. Il avit du mal, beaucoup de mal à suivre le rythme. Il se sentait si faible, et le poids sur ses maigres épaules pesait si lourd... Malgré tout, il eut à passer le test à ses 16 ans. Il échoua à l’épreuve. Il se sentit si misérable après la défaite que ses efforts redoublèrent. Il voulait devenir digne d’être un Sceau, digne comme certains des gardiens le paraissaient déjà. Il se battrait autant qu’il le faudrait pour réussir et pour mener à bien la tâche qui lui incombait. Un an plus tard, on lui fit repasser le test. Qu’il réussit de justesse. Suite à quoi, sa vie se changea en une monotonie à peine viable. Là haut, dans la Citadelle du Vent.(Désolé c’est pas top mais… -_- Enfin voilà quoi.)~Un peu plus~ Arme: L’Arc de Lune. Pouvoir magique: Il maîtrise le Vent, ensorcelle par la danse ou le chant, vole les voix. Autre: Il ne se sépare jamais de sa chaîne fine en or au bout de laquelle pend un pendentif taillé dans le saphir. | |
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